Suivez-nous :
L’ES Troyes-Aube-Champagne et le Clermont Foot 63 ont reçu hier soir, vendredi 26 juin, l’ordonnance du Conseil d’Etat rejetant, sans audience publique, ni même après avoir entendu les arguments des deux clubs, leur recours contre la décision du Conseil d’Administration de la Ligue de Football Professionnel (LFP) en date du 30 avril annulant l’organisation pour la saison 2019-2020 des play-offs et barrages Ligue 1-Ligue 2.
Les deux clubs n’ont pas d’autre choix que d’en prendre acte mais continueront à défendre leurs intérêts, notamment en ce qui concerne la perte de chance que cette décision a entraînée.
Ils soulignent que la démarche engagée n’avait pas pour objet de remettre en cause les décisions de la LFP sur l’arrêt de la saison régulière, ni celle relative au classement et des modalités de son établissement, ni le nombre d’équipes devant jouer en 2020-2021 en Ligue 1 et en Ligue 2. L’objectif n’était pas de changer le règlement mais au contraire de le faire respecter.
Les deux clubs défendaient simplement que, si le contexte en vigueur au 30 avril pouvait justifier les décisions de la LFP, rien à la date d’aujourd’hui n’empêche de constater que l’organisation des matches de promotion-relégation L1-L2 entre la mi-juillet et le début du mois d’août est de fait possible :
De la même manière, n’a pas été tranchée la question de la responsabilité des décisions de la LFP du 30 avril entre, d’une part, les déclarations des responsables du football français soulignant que le football se devait de suivre les instructions du gouvernement et, d’autre part, le Conseil d’Etat qui dans son ordonnance du 9 juin concluait que la LFP n’avait pas de « compétence liée » et donc décidé de son propre chef.
Aucune des observations soulevées par nos clubs devant le Conseil d’Etat n’a reçu de réponse tant est forte l’évidence du « deux poids, deux mesures » en la matière. Nous le regrettons.
Troyes, Clermont-Ferrand, le 27 juin 2020